𝕞𝕒𝕣𝕚𝕖 𝕧𝕒𝕣𝕖𝕚𝕝𝕝𝕖

J’ai toujours préféré manger mes spaghettis al dente. Et depuis ma lecture du Syndrome du spaghetti, j’ai envie de tester de nouvelles cuissons.
L’avenir de Léa est aussi prévisible qu’un lancer franc au basket : il lui suffit d’une impulsion pour atteindre son rêve, l’école américaine du NBA qui a entraîné tous les grands noms du basket. La jeune fille est la meilleure joueuse de son équipe. Elle est l’espoir de son entraîneur (qui est accessoirement son père). Seulement, même la plus perfectionnée des techniques a son pourcentage d’erreur. Ce chiffre ridicule qu’on oublie bien trop vite. La chute de Léa est brutale. Un drame familial la fait s’effondrer : elle et son rêve américain. Mais Léa refuse d’abandonner son ballon. Elle continue le basket et laisse un certain Anthony entrer dans ce match entre la jeune fille et le monde. Il s’ajoute au jeu et lui offre la meilleure des défenses pour rebondir.
Je ne suis pas une très grande fan de basket, les seuls matchs que j’acceptais de regarder sans rechigner sont ceux de Troy Bolton et son gang dans High School Musical. Néanmoins, Marie Vareille a réussi à me faire sourire (et même pleurer) en me racontant l’histoire de Léa et Anthony. Je l’admets, quelques éléments m’ont fait tiquer (l’attaque gratuite envers Greta Thunberg, les comportements et réactions parfois clichés des personnages) mais l’autrice sait comment séduire le cœur de son lecteur et l’embarquer dans son univers.
Ce roman aborde avec justesse et sincérité le deuil, la maladie, les rêves déchus et le premier amour (depuis la série Normal People, je n’avais pas retrouvé la question du consentement aussi bien traitée chez les adolescents).
Le syndrome du spaghetti se déguste avec douceur et émotion. Grâce à lui, on apprend à accepter que les pâtes qu’on mangera n’auront pas toujours le goût qu’on espère et tant mieux ! Car le piquant du changement réserve souvent de belles surprises…
𝐭𝐰 : mort, deuil, maladie
